La drôle de quête d'Azélie

 La drôle de quête d'Azélie

Auteur : Baptise Cesbron

Editions Quasar

ISBN : 978-2-36969-106-8

Prix : 17 euros

Public : adultes

Pour vous procurer ce livre : https://www.editionsquasar.com/catalogue/la-drole-de-quete-dazelie/

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Quatrième de couverture


Azélie est une jeune mère de famille atteinte d'un cancer. Lorsqu'elle annonce sa mort prochaine à son amie Chantal, le pilier de la paroisse, celle-ci... disparaît !

Mais Chantal laisse derrière elle un faisceau d'indices mêlant énigmes bibliques, rencontres improbables, et rocambolesques expériences spirituelles. L'enjeu : conduire Azélie à Lourdes... et surtout lui faire retrouver confiance en Dieu : Le miracle espéré aura-t-il lieu ?


Un mot sur l'auteur : Ingénieur et historien, Baptiste Cesbron a écrit cette histoire en hommage à toutes les Chantal dévouées de nos églises.

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Je remercie infiniment les Editions Quasar pour leur générosité et leur confiance.

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J'ai reçu ce livre quelques jours avant le Carême. Autant dire qu'il est tombé à pic ! Une véritable bouffée d'air frais doublée de l'Amour Divin. Et j'en avais grandement besoin à ce moment... 

Me voilà donc en compagnie d'Azélie pour commencer le Carême. Jeune femme pleine de vie qui va annoncer à son amie Chantal qu'il ne lui reste plus longtemps à vivre, un vilain cancer étant en train de saboter sa vie. Alors que Chantal est abasourdie, sous le choc à cette annonce au sortir de la messe, Azélie ne peut s'empêcher de faire un peu d'humour devant le tragique de la situation : "Le pire, c'est que je ne serai pas comme une sainte Thérèse en extase sur son lit de mort [...] Je n'ai pas non plus la joie d'une Claire de Castelbajac, ni les bons mots inspirés du Saint-Esprit d'un Carlo Acutis. Je n'aurai pas mon article sur Aleteia pour aire pleurer dans les chaumières."

Chantal n'a plus qu'une idée en tête : qu'Azélie se rende à Lourdes. Sauf que... La jeune mère de famille est à mille lieues de cette proposition. Et c'est là que l'histoire commence...  


Deux jours plus tard, Azélie apprend la disparition de son amie Chantal. Elle a disparu de la circulation, purement et simplement. Une enquête est ouverte, qui commence au presbytère avec un enquêteur un peu particulier, bourru à souhait.

La jeune femme va trouver un papier sur lequel est inscrit une énigme. Elle reconnait l'écriture : aucun doute, c'est celle de Chantal. Cette énigme ressemble à un Sudoku mais avec des lettres. Et moi, lectrice, je me retrouve aux côtés d'Azélie pour tenter de résoudre l'énigme.  Ce Sudoku littéraire m'aura accompagné un bon moment avant de tourner la page pour poursuivre l'histoire. J'ai fini par tout de même la tourner, sinon je serais encore en train de me faire des noeuds au cerveau. Heureusement, Azélie qui a l'avantage de bien connaître Chantal, va trouver la solution. 

De fil en aiguille, une solution trouvée amenant une nouvelle énigme, j'ai voyagé avec Azélie et découverts de biens jolis endroits. Mais vais-je visiter Lourdes avec la protagoniste ? Vais-je retrouver Chantal ? Vais-je savoir pourquoi elle s'est volatilisée ? Et Azélie alors ? Est-ce qu'elle va vivre ?


Ce livre m'a remué, m'a ému, m'a fait rire. Et telle une claque, remis les pendules à l'heure. La vie est courte, il faut en profiter et surtout ne pas en perdre une miette. C'est un roman et non pas un témoignage. J'avoue que le thème du cancer me rebute et que je suis frileuse en ce qui concerne la littérature qui en fait son fil conducteur. J'ai été agréablement surprise en découvrant cette histoire qui n'est en rien larmoyante. C'est une ode à la vie, à profiter de chaque instant sans le côté moralisateur.

Je vous le conseille vraiment. Il sera parfait pour le prochain pont du mois de mai pour vous faire passer un très beau moment !


Pour vous le procurer : https://www.editionsquasar.com/catalogue/la-drole-de-quete-dazelie/





Mère Teresa

Mère Teresa

Auteur : Bénédicte Delelis

Collection Témoins de l'invisible

Editions Emmanuel

ISBN : 978-2-38433-230-4

13,90 euros - 200 pages

Public : à partir de 10 ans selon l'éditeur

Pour vous procurer ce livre : https://www.editions-emmanuel.com/catalogue/mere-teresa/

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Quatrième de couverture


"S'il y a des pauvres sur la lune, j'irai aussi !"

C'est l'histoire d'une minuscule religieuse qui a changé la vie de millions de gens... Haute comme trois pommes, Gonxha Bojaxhiu, alias Mère Teresa, quitte son pays, puis son couvent, pour répondre à l'appel de Jésus : "Sois ma lumière, porte-moi jusque dans les trous des pauvres." Et les trous des pauvres, dans les bidonvilles de Calcutta, ce n'est pas ce qui manque. Mère Teresa y fonde des écoles, des dispensaires, des mouroirs où les pauvres sont aimés comme Jésus les aime. Mais l'aventure ne fait que commencer pour la petite soeur universelle !

Cette biographie tout en feu et délicatesse, qui se lit comme un roman, changera pour toujours le regard du jeune lecteur sur les personnes démunies, trésors de Dieu.


Un mot sur l'auteur : Enseignante en théologie et mère de famille, Bénédicte Delelis est l'auteur de nombreux ouvrages aux éditions Mame et Emmanuel, dont trois autres Témoins de l'invisible : Carlo Acutis, Claire de Castelbajac et Thérèse de Lisieux.

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Avant de commencer à vous parler de ce livre, je remercie infiniment les Editions Emmanuel pour leur générosité et leur gentillesse.


Etant une adepte de Mère Teresa depuis quarante ans, c'est toujours dans un état fébrile que j'ouvre un nouveau livre qui parle de ma sainte préférée. J'avais chroniqué l'année dernière celui-ci : https://lapasserailes.blogspot.com/2024/02/fioretti-de-mere-teresa.html . Une vraie pépite que je vous recommande encore !

Aujourd'hui est un jour particulier puisque c'est la Journée Mondiale des Lépreux. C'est donc LE jour idéal pour vous présenter cette nouvelle biographie de Mère Teresa, écrite pour la jeunesse par Bénédicte Delelis.

L'auteur nous brosse le portrait de cette petite soeur hors norme : de sa naissance à ses miracles après son décès, en se mettant à la portée des jeunes collégiens. Pour une première approche de Mère Teresa, c'est un excellent livre qui aiguisera la curiosité et donnera l'envie de pousser le bouchon un peu plus loin.

Ecrit tout en finesse, des détails mais pas trop, la lecture est fluide et agréable.  Bénédicte Delelis nous invite à plonger dans la vie de Mère Teresa en lui tenant la main. 

En ouvrant le livre, nous montons dans une machine à remonter le temps pour nous retrouver en Albanie en 1922, en plein hiver, dans la salle à manger de la famille Bojaxhiu. Nous sommes en fin d'après-midi, il fait déjà nuit et Agnès rentre de l'école, frigorifiée. Elle a 12 ans. Nous assistons à une scène familiale qui va poursuivre Agnès toute sa vie. Son frère et sa soeur se moquent d'un de leurs professeurs. Agnès se met à rire, quand soudain... L'electricité est coupée. Drana, la maman, se distingue par sa silhouette près de l'interrupteur. D'une voix blanche elle dit : "Je ne paie pas l'électricité pour des enfants qui parlent mal des autres."

Cette phrase, Agnès va l'emporter dans ses valises : en Irlande où elle va rejoindre le couvent qui lui permettra de partir à Calcutta après sa formation, puis dans tous les pays qu'elle sera amenée à visiter les dernières années de sa vie pour parler de sa mission en Inde. 

Agnès, appelée Gonxha par son entourage (on apprendra que ce surnom veut dire "fleur en bouton" et qu'il lui avait été donné car elle était grassouillette... Difficile de l'imaginer ainsi en la voyant toute menue !) avait déjà un tempérament de feu et une générosité sans borne. Elle n'hésitait pas à couvrir son frère quand il allait manger du gâteau en pleine nuit et en cachette, l'accompagnant jusqu'à la cuisine. Elle refusait toutefois de se laisser tenter par la gourmandise après minuit afin de pouvoir recevoir l'Hostie le lendemain matin. Car oui, chaque matin en partant pour l'école, elle s'arrêtait à l'église pour assister à la messe et recevoir Jésus.

Sa première partie de vie a été assez dorée. Puis est venu le temps des vaches maigres avec le décès de son père, elle avait 9 ans. Drana, la maman, s'est retrouvée seule pour gérer la famille, faisant des sacrifices énormes mais donnant toujours beaucoup d'amour.

Quelques années plus tard, à 17 ans, elle part en train pour l'Irlande afin de rejoindre son couvent. Elle gardera dans son coeur la dernière phrase de sa mère, dite sur le quai de la gare : "Mets ta main dans celle de Jésus et marche seule avec lui. Va de l'avant, car si tu regardes en arrière, tu reviendras."

Et c'est ce qu'elle fera toute sa vie durant... Aller de l'avant sans se retourner. C'est ainsi qu'elle trouvera l'audace de toquer aux portes pour avoir ce qu'elle veut. Elle priera avec son chapelet tout au long de ses journées, ouvrant encore d'autres portes avec l'aide la la Vierge Marie. Elle placardera dans son dispensaire une affiche avec cette parole de Jésus : "J'ai soif".
Avec un courage incommensurable, elle partira seule un soir du dispensaire pour trouver de la nourriture dans les rues de Calcutta alors qu'il y a un couvre-feu. Elle reviendra avec des militaires qui lui donneront la cargaison de leur camion pour nourrir ses protégés.
Elle fera passer une statue de la Vierge Marie en Russie sous le nez des douaniers sans aucun souci.  Et tant d'autres choses encore !


Pour faire découvrir la vie et les oeuvres de cette grande dame (malgré sa petite taille) à vos enfants, je vous recommande ce livre. Mère Teresa, quand elle nous prend par la main pour aller à sa suite et à celle de Jésus, ne nous la lâche pas d'une semelle de sandale... Toute notre vie.

Pour vous procurer ce livre, c'est ici : https://www.editions-emmanuel.com/catalogue/mere-teresa/

 


Nelly. Portrait d'une incandescente

 Nelly

Portrait d'une incandescente

Auteur : Laure Gombault

Éditions Emmanuel

ISBN : 978-2-38433-166-6

Prix : 12 €

Public : ados, adultes

Pour vous procurer ce livre : https://www.editions-emmanuel.com/catalogue/nelly/


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Quatrième de couverture

Pourquoi exhumer des cendres de l'histoire une jeune religieuse du début du XXème siècle, humble enseignante cachée dans les méandres de l'immense Alexandrie ?

Parce que cette femme passionnée du Christ est une véritable « petite Thérèse arménienne ». Et parce que sa nièce, qui nous narre comme un roman l'histoire de sa vie, a une plume aussi poétique que puissante.

Voici le portrait résolument moderne, tout en finesse psychologique et spirituelle, d'une femme de feu.


Un mot de l'auteur : Coordinatrice culturelle de bibliothèques en Normandie, Laure Gombault est une apôtre de la lecture et de l'écriture. Fille de l'Arménie qui donne à sa plume la douceur de l'Orient, elle a été bercée par les récits sur sa tante depuis son enfance.


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Avant de commencer, je remercie les Éditions de l'Emmanuel pour leur générosité.


Nelly... Je n'avais jamais entendu parler de cette petite religieuse arménienne avant de lire ce livre. J'avoue, je me suis laissée tenter par la couverture estampillée « coup de cœur littéraire et spirituel » et par toute la promotion faite à la sortie du livre par la maison d'éditions.

La plume de l'auteur nous fait découvrir le portrait de sa tante avec un récit fictionnel. Elle s'est appuyée sur les notes de Nelly à son directeur spirituel ainsi que son texte Regina cleri qui est une brochure pour honorer la Vierge Marie qu'elle avait commencé à rédiger. Tout le reste de ses écrits ont été détruits à sa demande, avant son décès. Il y a également bon nombre de souvenirs familiaux puisque la mère de l'auteur est la demi-sœur de Nelly. Nelly est en voie de béatification.

Nous découvrons l'histoire d'une petite fille née en 1901 au Caire, Nelly, qui a un caractère bien trempé et qui n'est pas toujours facile à vivre et qui pourtant a une réelle fragilité émotionnelle.


A 12 ans, Nelly va faire une rencontre un peu particulière qui va changer le cours de sa vie. Elle se trouve sur la terrasse familiale, assise au pied d'un cèdre, quand un souffle la décoiffe. Elle va percevoir un nuage (alors que le ciel en est dépourvu) qui va prendre la forme d'un doux visage orné d'une couronne d'épines. Ce sera pour la jeune fille l'Appel de la vie religieuse.

Très marquée par la vie familiale, elle aura la douleur de perdre son tout jeune frère qu'elle idolâtrera toute sa vie durant après en avoir été extrêmement jalouse quand il était de ce monde, faisant de lui un saint et une présence de chaque instant. Peu de temps après la disparition de son frère, ses parents divorceront, laissant une plaie béante dans le cœur de Nelly. Son père se remariera et aura une autre fille, Monique (qui deviendra la mère de Laure Gombault, l'auteur de cette biographie).

A l'annonce de son désir d'entrer dans la vie religieuse, son père donnera son accord pour qu'elle entre au couvent alors que sa mère le refuse. Qu'à cela ne tienne, Nelly partira un matin, seule, pour rejoindre sa destinée.


La jeune femme s'exalte dans la nature et prie beaucoup dans la solitude. C'est son péché mignon. C'est ainsi qu'elle va devenir enseignante : la littérature, l'histoire des religions, le piano... Elle aura toute sa vie durant des « conversations » avec la Sainte Vierge, Jésus, différents Saints. Elle va aider à réhabiliter un ancien séminaire au Liban en école, n'hésitant pas à retrousser ses manches pour nettoyer et récurer, tout en gérant l'organisation, dénichant chez les brocanteur du coin ce qu'il faut pour meubler le bâtiment. J'ai retrouvé chez elle des airs de Mère Teresa.

Nelly prononcera ses vœux perpétuels un 30 septembre, date anniversaire du décès de Thérèse de Lisieux. Elle se laissera « n'être plus rien » pour plaire à Jésus, se dépouillant de tout. Sa mère viendra, alors qu'elle refusait l'entrée de sa fille au couvent. En revanche, son père brillera par son absence.

Elle fera la connaissance de sa demi-sœur, Niquette (Monique, qui sera la mère de l'auteur), alors âgée de cinq ans. Elle l'aimera d'emblée et deviendra une sorte d'ange gardien pour elle.


Nelly, que l'on appelle désormais Mère Marie de Béthanie, s'éteindra le 26 octobre 1945 après avoir lutté contre un cancer du sein.

Elle a été inhumée en grande pompe à Alexandrie, où un cortège ininterrompu de fidèles s'est déplacé pour lui rendre un dernier hommage. Elle a tellement fait pour les autres pendant sa vie qu'ils sont tous venus : des catholiques mais aussi des orthodoxes, les témoignages ont afflué par la suite.

En 1957, son procès de béatification était ouvert par Mgr Jean Cayer, vicaire apostolique d’Égypte.

Mère Marie de Béthanie, alias Nelly, porte désormais le surnom de «servante de Dieu ».


C'est volontairement que je ne vous raconte pas toute l'histoire, afin que vous puissiez la découvrir en lisant ce livre de Laure Gombault, que vous pourrez vous procurer ici : https://www.editions-emmanuel.com/catalogue/nelly/