Nelly. Portrait d'une incandescente

 Nelly

Portrait d'une incandescente

Auteur : Laure Gombault

Éditions Emmanuel

ISBN : 978-2-38433-166-6

Prix : 12 €

Public : ados, adultes

Pour vous procurer ce livre : https://www.editions-emmanuel.com/catalogue/nelly/


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Quatrième de couverture

Pourquoi exhumer des cendres de l'histoire une jeune religieuse du début du XXème siècle, humble enseignante cachée dans les méandres de l'immense Alexandrie ?

Parce que cette femme passionnée du Christ est une véritable « petite Thérèse arménienne ». Et parce que sa nièce, qui nous narre comme un roman l'histoire de sa vie, a une plume aussi poétique que puissante.

Voici le portrait résolument moderne, tout en finesse psychologique et spirituelle, d'une femme de feu.


Un mot de l'auteur : Coordinatrice culturelle de bibliothèques en Normandie, Laure Gombault est une apôtre de la lecture et de l'écriture. Fille de l'Arménie qui donne à sa plume la douceur de l'Orient, elle a été bercée par les récits sur sa tante depuis son enfance.


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Avant de commencer, je remercie les Éditions de l'Emmanuel pour leur générosité.


Nelly... Je n'avais jamais entendu parler de cette petite religieuse arménienne avant de lire ce livre. J'avoue, je me suis laissée tenter par la couverture estampillée « coup de cœur littéraire et spirituel » et par toute la promotion faite à la sortie du livre par la maison d'éditions.

La plume de l'auteur nous fait découvrir le portrait de sa tante avec un récit fictionnel. Elle s'est appuyée sur les notes de Nelly à son directeur spirituel ainsi que son texte Regina cleri qui est une brochure pour honorer la Vierge Marie qu'elle avait commencé à rédiger. Tout le reste de ses écrits ont été détruits à sa demande, avant son décès. Il y a également bon nombre de souvenirs familiaux puisque la mère de l'auteur est la demi-sœur de Nelly. Nelly est en voie de béatification.

Nous découvrons l'histoire d'une petite fille née en 1901 au Caire, Nelly, qui a un caractère bien trempé et qui n'est pas toujours facile à vivre et qui pourtant a une réelle fragilité émotionnelle.


A 12 ans, Nelly va faire une rencontre un peu particulière qui va changer le cours de sa vie. Elle se trouve sur la terrasse familiale, assise au pied d'un cèdre, quand un souffle la décoiffe. Elle va percevoir un nuage (alors que le ciel en est dépourvu) qui va prendre la forme d'un doux visage orné d'une couronne d'épines. Ce sera pour la jeune fille l'Appel de la vie religieuse.

Très marquée par la vie familiale, elle aura la douleur de perdre son tout jeune frère qu'elle idolâtrera toute sa vie durant après en avoir été extrêmement jalouse quand il était de ce monde, faisant de lui un saint et une présence de chaque instant. Peu de temps après la disparition de son frère, ses parents divorceront, laissant une plaie béante dans le cœur de Nelly. Son père se remariera et aura une autre fille, Monique (qui deviendra la mère de Laure Gombault, l'auteur de cette biographie).

A l'annonce de son désir d'entrer dans la vie religieuse, son père donnera son accord pour qu'elle entre au couvent alors que sa mère le refuse. Qu'à cela ne tienne, Nelly partira un matin, seule, pour rejoindre sa destinée.


La jeune femme s'exalte dans la nature et prie beaucoup dans la solitude. C'est son péché mignon. C'est ainsi qu'elle va devenir enseignante : la littérature, l'histoire des religions, le piano... Elle aura toute sa vie durant des « conversations » avec la Sainte Vierge, Jésus, différents Saints. Elle va aider à réhabiliter un ancien séminaire au Liban en école, n'hésitant pas à retrousser ses manches pour nettoyer et récurer, tout en gérant l'organisation, dénichant chez les brocanteur du coin ce qu'il faut pour meubler le bâtiment. J'ai retrouvé chez elle des airs de Mère Teresa.

Nelly prononcera ses vœux perpétuels un 30 septembre, date anniversaire du décès de Thérèse de Lisieux. Elle se laissera « n'être plus rien » pour plaire à Jésus, se dépouillant de tout. Sa mère viendra, alors qu'elle refusait l'entrée de sa fille au couvent. En revanche, son père brillera par son absence.

Elle fera la connaissance de sa demi-sœur, Niquette (Monique, qui sera la mère de l'auteur), alors âgée de cinq ans. Elle l'aimera d'emblée et deviendra une sorte d'ange gardien pour elle.


Nelly, que l'on appelle désormais Mère Marie de Béthanie, s'éteindra le 26 octobre 1945 après avoir lutté contre un cancer du sein.

Elle a été inhumée en grande pompe à Alexandrie, où un cortège ininterrompu de fidèles s'est déplacé pour lui rendre un dernier hommage. Elle a tellement fait pour les autres pendant sa vie qu'ils sont tous venus : des catholiques mais aussi des orthodoxes, les témoignages ont afflué par la suite.

En 1957, son procès de béatification était ouvert par Mgr Jean Cayer, vicaire apostolique d’Égypte.

Mère Marie de Béthanie, alias Nelly, porte désormais le surnom de «servante de Dieu ».


C'est volontairement que je ne vous raconte pas toute l'histoire, afin que vous puissiez la découvrir en lisant ce livre de Laure Gombault, que vous pourrez vous procurer ici : https://www.editions-emmanuel.com/catalogue/nelly/